LES SOULIERS DE MONSIEUR MORELLE

« De quoi sont les pieds » ? demandait l’adjudant à la jeune recrue entrant au service militaire au siècle dernier. Réponse : « les pieds sont l’objet d’un soin constant, mon adjudant » était la réponse correcte et attendue. On passera sur la succession logique entre ces deux locutions et on ne retiendra qu’une chose, le confort du pied, pour le soldat, le fantassin comme pour le « Pékin » ensuite, est une chose vitale, tous les marcheurs –et il n’en manque pas à notre époque – vous le diront !
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L’ÉPOQUE ET SON CINÉMA

Qui pense que le cinéma n’est pas l’art de notre temps ? Sûrement pas les jurés qui des deux côtés de l’Atlantique, lors de cérémonies calées désormais quasiment l’une sur l’autre (et même si les enjeux économiques de l’une dépassent de plus de dix fois ceux de l’autre) les « Cesar » et les « Oscar », ont l’air de parler de la même chose.
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NOTRE LUDION NATIONAL

Revoilà notre ludion national. Il avait disparu des écrans radar à la fin de l’été , période durant laquelle il avait mobilisé l’ensemble des gazettes versées dans la chose artistique sommées de lui consacrer couvertures et articles en abondance afin de comprendre une bonne fois pour toutes que répondre à une question qui ne se posait pas pouvait faire une belle exposition d’été. Et ce fut le cas, « Les aventures de la vérité » furent ainsi, la phase estivale des aventures de notre Rouletabille des révolutions.
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LE CIMENT FRANÇAIS

Dans un pays aussi divisé que le nôtre où tout est prétexte à opposer une droite et une gauche largement surestimées, et où les querelles de société enveniment quotidiennement les rapports, on pouvait craindre que le choix symbolique qui consiste à porter une personnalité au Panthéon soit l’occasion d’une nouvelle dispute.
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