NI FLEURS, NI COURONNES.

C’est la mention, au bas d’un faire-part de décès que j’ai reçu ces jours derniers. Je suis comme tout le monde, ce genre de « faire-part » au printemps, comme disait Jacques Brel, m’attriste. C’est vrai que « c’est dur de mourir au printemps » quand la vie renaît partout, dans les arbres, les plantes, les fleurs et qu’on a envie d’ouvrir ses poumons et de respirer le grand air.
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LES SOULIERS DE MONSIEUR MORELLE

« De quoi sont les pieds » ? demandait l’adjudant à la jeune recrue entrant au service militaire au siècle dernier. Réponse : « les pieds sont l’objet d’un soin constant, mon adjudant » était la réponse correcte et attendue. On passera sur la succession logique entre ces deux locutions et on ne retiendra qu’une chose, le confort du pied, pour le soldat, le fantassin comme pour le « Pékin » ensuite, est une chose vitale, tous les marcheurs –et il n’en manque pas à notre époque – vous le diront !
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L’ÉPOQUE ET SON CINÉMA

Qui pense que le cinéma n’est pas l’art de notre temps ? Sûrement pas les jurés qui des deux côtés de l’Atlantique, lors de cérémonies calées désormais quasiment l’une sur l’autre (et même si les enjeux économiques de l’une dépassent de plus de dix fois ceux de l’autre) les « Cesar » et les « Oscar », ont l’air de parler de la même chose.
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