IL Y A 40 ANS, LE CENTRE GEORGES POMPIDOU

Il est des mois de janvier qui rendent plus diserts que d’autres. Non point que nous ayons manqué de sujets, mais à tout prendre, aucun ne m’a inspiré au point de me suggérer un propos. J’ai beaucoup voyagé, vu beaucoup d’expositions notamment parisiennes, à la fondation Vuitton la remarquable exposition Chtchoukine, à Beaubourg la nouvelle présentation du fonds d’art contemporain, remarquable, l’exposition de Cy Twombly (l’un des plus belles que j’ai vues et pourtant j’ai même visité son musée à Houston), l’expo Magritte belle mais à mes yeux un peu trop pédagogique », j’ai même vu au Quai Branly ou Musée Chirac comme on dit maintenant, l’exposition de la collection d’arts premiers de quelqu’un qui fait la une des médias pour d’autres motifs que ceux-là: Marc Ladreit de La Charrière. Outre un beau nom d’ancien régime, ce dernier porte aussi l’attention aux arts que célèbre le fameux musée. On y admire des chef d’œuvres d’art nègre surtout, mais à regarder de près les choses on s’aperçoit que cette collection n’a qu’un peu plus de dix ans. Bigre, comment faire une collection en si peu de temps? On s’aperçoit alors que 80% des pièces viennent de la galerie d’un célèbre marchand parisien. Bref tout cela sent un peu la salle des ventes et le catalogue des achats d’une personne qui a de l’argent. Y découvre-t-on une ligne directrice, un sens? Je ne l’ai guère trouvé, l’éclectisme et le prix supposé de ces œuvres fait l’intérêt de la collection. On aura compris de quoi il retourne. On hausserait les épaules pour un peu moins, ce qui étonne en revanche c’est la publicité qu’en fait le Musée du Quai Branly? serait-ce le tribut à payer à un grand mécène. Bref en ce début d’année, Paris était une fête pour les yeux et les spectacles n’étaient pas en reste.
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FLUCTUAT NEC MERGITUR

De passage à Paris ces jours derniers, je suis « interpellé » c’est ainsi que l’on dit maintenant, par de très belles affiches qui proclamaient face à tous ceux qui se sont attaqués à cette ville: « Fluctuat nec mergitur » (je tangue mais ne coule pas) formule de marins, la seine n’est pas loin. Et je me disais: mais quelle inconséquence que celle de ces gouvernants dont la ministre de l’Education nationale qui supprime l’enseignement du latin à l’école et qui, voulant s’adresser à tous, ne trouvent rien de mieux à afficher qu’une sentence latine.On voit par là qu’entre ceux qui dirigent et ont été formés aux meilleures écoles et le peuple, il y a une distance difficile à combler! Le dire, est-ce du populisme ou simplement du bons sens?
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LITTERATURE ET POLITIQUE

Les Français ont le goût de la littérature, c’est une chose connue. Dans quel autre pays, en novembre, sacrifie-t-on autant à la chose littéraire ? Les prix du même nom, sont là pour l’attester ; Les auteurs s’y préparent, les éditeurs y conspirent et le jackpot revient à ceux qui ont le mieux manœuvré.
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UN NOBEL CHANTEUR

C’est donc le chanteur-poète américain Bob Dylan qui a été désigné par l’Académie suédoise pour le prix Nobel de Littérature 2016. Pourquoi pas. Il y a bien eu dans la poésie, les Aèdes Grecs, les Rhapsodes et plus tard les Troubadours. Certains chanteurs, sont de cette espèce, poètes eux-mêmes ou passeurs de poésie et à l’évidence, Dylan est les deux.
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