[((/public/.D.Hirst_Demon_with_bowl_bronze_t.jpg|D.Hirst_Demon_with_bowl_bronze.jpg|L|D.Hirst_Demon_with_bowl_bronze.jpg, juin 2017))|/public/D.Hirst_Demon_with_bowl_bronze.jpg||D.Hirst_Demon_with_bowl_bronze.jpg]Disons-le tout net, l’exposition monumentale au Palazzo Grassi et à la Punta della Dogana que nous offre (façon de parler) François Pinault, des derniers travaux de l’artiste Damien Hirst, estomaquent le visiteur.
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MON LION D’OR
[((/public/cesar/.moteur_d_avion_t.jpg|moteur_d_avion.jpg|R|moteur_d_avion.jpg, juin 2017))|/public/cesar/moteur_d_avion.jpg||moteur_d_avion.jpg][((/public/cesar/.code_d_Hammourabi_t.jpg|code_d_Hammourabi.jpg|L|code_d_Hammourabi.jpg, juin 2017))|/public/cesar/code_d_Hammourabi.jpg||code_d_Hammourabi.jpg]C’est peut-être un peu prétentieux de se mettre dans le rôle, mais si d’aventure j’avais à décerner le lion d’or de cette Biennale, mon choix serait vite fait car l’événement de cette Biennale pour moi est dans la découverte du magnifique et inattendu pavillon libanais exilé de l’autre côté du canal de l’Arsenal (on doit s’y rendre en bateau, ce qui fait qu’une infime partie des visiteurs le découvrent) où un artiste plasticien et musicien : Zad Moultaka propose avec « Soleil noir » une œuvre qui aurait mérité haut la main et très au-dessus du lot, le Lion d’or cette année.
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BIENNALE D’ART DE VENISE 2017: STIMULANT ARSENAL
[((/public/cesar/.muresan_t.jpg|muresan.jpg|R|muresan.jpg, juin 2017))|/public/cesar/muresan.jpg||muresan.jpg][((/public/.Shimabuku_t.jpg|Shimabuku.JPG|L|Shimabuku.JPG, juin 2017))|/public/Shimabuku.JPG||Shimabuku.JPG]L’Arsenal, souvent le meilleur y côtoie le pire, cette fois la surprise est plutôt bonne, la commissaire Christine Macel a opté pour une thématique qui s’articule en 9 séquences : Espace commun, Pavillon de la terre, Pavillon des traditions, Pavillon des Shamans Pavillon Dionysien, Pavillon des couleurs et Pavillon du temps et de l’infini. Projet ambitieux, en, partie réussi, notamment parce qu’on y rencontre de vraies œuvres et des itinéraires artistiques et non des œuvres de circonstance. On dira ce qu’on voudra, mais les meilleures éditions de la Biennale sont celles qui témoignent d’un parti-pris.
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BIENNALE D’ART DE VENISE 2017: TRISTES GIARDINI
[((/public/.mark_Bradford_t.jpg|mark_Bradford.jpg|L|mark_Bradford.jpg, juin 2017))|/public/mark_Bradford.jpg||mark_Bradford.jpg]Retour aux Giardini, avec toujours la même curiosité. Mais cette fois pas de bousculade, pas d’affolement (nous sommes après d’un mois de l’ouverture !) cependant il faut faire la queue aux guichets et on ne vous admet qu’avec billet et carte d’identité comme dans les avions (sécurité oblige). Premier tour de piste. Une impression de cycle qui s’achève, comme une panne d’inspiration, les pavillons sont tristes, ternes, uniformes, on a l’impression d’avoir vu cela cent fois. Une impression d’Eurovision de l’art où tout le monde parle anglais et où tout se ressemble. Ce n’est plus le dialogue des arts du monde, c’est l’art vu par la culture unidimensionnelle d’inspiration américaine.
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POIGNÉES DE MAIN
Rencontre Emmanuel Macron – Donald Trump. Les médias en boucle ont salué la performance ; le jeune président français aurait serré la main de l’Américain sans fléchir alors que semble-t-il tous ses autres interlocuteurs, gênés par une poignée de main qui s’éternisait paraissaient davantage mal à l’aise. Et voilà revenue l’image du bras de fer des tables de bistrot d’antan où s’affrontaient les costauds du port. Fait-elle sens comme on croit, selon une sémiologie dont on sait au moins depuis Roland Barthes qu’elle est aussi polysémique?
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