UN NOUVEL IMBROGLIO

« Imbroglio » en Italien se dit « embrouille » en Français et nous voilà aujourd’hui devant une nouvelle embrouille. Le gouvernement précipite une réforme territoriale dont on se demande quel est le véritable objet ? Parer à une défaite électorale à venir et rebattre les cartes qui écarteront les échéances et mélangeront les électorats ? Réduire le train de vie de l’État en abaissant le niveau des frais liés aux nombreux exécutifs ? Se mettre au diapason européen d’une Europe des régions ce qui est malaisé avec un État centralisé ? Toutes ces raisons doivent certes concourir au calcul électoral, mais déterminer laquelle est la plus déterminante est difficile à dire.
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LUCIO FONTANA au MUSÉE D’ART MODERNE DE PARIS

Il est des expositions qui réservent de vraies découvertes. Enfin, pour moi, car j’imagine que d’autres connaissent mieux l’œuvre de Lucio Fontana que moi, mais voilà, en ce qui me concerne, je m’en tenais jusque-là à l’image forte et quelque peu théâtrale de ses lacérations de toiles dont l’aspect érotique et violent m’avait comme on dit, interpellé.
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MONUMENTA: LES KHABOKOV: L’ÉTRANGE CITÉ.

((/public/images-1.jpeg|Le pavillon rouge||Le pavillon rouge, mai 2014))Mes pas me portent vers le Grand Palais qui expose le couple Ilya et Emilia Kabakov. C’est la « Monumenta 2014 » qui avait bien failli ne pas avoir lieu dans la précipitation qui avait suivi la dernière élection présidentielle où l’on voulait effacer tout signe de ce qui s’était passé avant. Heureusement quelques sages conseils plus tard…
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NI FLEURS, NI COURONNES.

C’est la mention, au bas d’un faire-part de décès que j’ai reçu ces jours derniers. Je suis comme tout le monde, ce genre de « faire-part » au printemps, comme disait Jacques Brel, m’attriste. C’est vrai que « c’est dur de mourir au printemps » quand la vie renaît partout, dans les arbres, les plantes, les fleurs et qu’on a envie d’ouvrir ses poumons et de respirer le grand air.
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