POUR UN BOUQUET DE TULIPES

[((/public/tulipes.jpeg|tulipes.jpeg|C|tulipes.jpeg, fév. 2018))|/public/tulipes.jpeg||tulipes.jpeg]Un événement somme toute assez mineur, le « cadeau » du plasticien américain Jeff Koons (bien connu pour ses sculptures en métal qui évoquent la matière plastique et les ballons de foire des enfants noués en forme d’animaux) veut offrir à la ville de Paris un bouquet de tulipes géant à dresser sur l’esplanade des droits de l’homme au Trocadéro . Les motifs en sont généreux : la symbolique des fleurs contre les attentats de Paris et le cadeau en retour de cette statue de la liberté offerte par le français Bartholdi à New-York en sont comme le symbole du don rendu.
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CULTURE ET ART CULINAIRE

Tout ou presque a été dit après la mort du grand cuisinier étoilé Paul Bocuse, le plus souvent sur le registre laudatif, tout ou presque mais ce qui retiendra notre attention surtout, c’est le fait qu’après avoir fait sortir la cuisine de l’ombre au sens propre et figuré, après avoir imposé la figure du « Chef » allure et costume, il en a comme aucun autre imposé le modèle jusqu’à être reconnu meilleur cuisinier du monde, précurseur d’une nouvelle cuisine, art dans lequel s’illustreront de très grands cuisiniers, Michel Guérard par exemple pour rester dans la même génération de chefs trois étoiles de notre région. (il y en a près d’une trentaine en France selon le guide Michelin).
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DIS PAPA, C’ÉTAIT COMMENT LE CINÉMA AVANT ?

Comme chaque année, les chiffres de fréquentation du cinéma viennent de tomber. Il s’établissent à un peu plus de 209 millions d’entrées en 2017, légèrement en retrait de l’année précédente (213 millions)mais le 3° chiffre de la décennie tout de même. On peut s’en féliciter, mais jusqu’à quand ?
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UNE NOUVELLE POLITIQUE CULTURELLE ?

Il aura fallu six mois à la nouvelle ministre avant d’exposer les priorités de sa politique culturelle. Gageons qu’il en faudra un peu plus pour en voir les résultats. Car c’est à chaque fois le même exercice, un nouveau ministre arrive, il s’informe, vérifie ou découvre et propose des priorités. Combien en a-t-on vu ainsi à ce poste où à part Malraux et Lang, les ministre ne restaient pas plus longtemps qu’un préfet dans son département : deux à trois ans en moyenne. Espérons que Mme Nyssen aura un temps plus long pour appliquer ses priorités, car là comme ailleurs, la politique n’est pas qu’un art d’annonce mais bien d’exécution. Accordons à l’actuel président et donc à ses ministres, que jusqu’ici cela semble être le cas.
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UN BESOIN DE FERVEUR

Tous ceux qui ont assisté, de loin pour la plupart, à la cérémonie des obsèques de Johnny Halliday, n’ont pu qu’être frappés par cet élan soudain de ferveur collective pour un chanteur, qui certes avait ses fans et s’était peu à peu inscrit dans l’imaginaire des français mais qui était loin d’en fédérer les valeurs et les croyances. Car s’il est indéniable qu’une bonne partie de la population, celle du « Baby Boom » essentiellement, se retrouvait dans « l’idole des Jeunes » des années soixante, et si c’était elle qu’on trouvait en nombre dans les concerts de Johnny Halliday : Jeans, cuir, éventuellement chaînes, bracelets et casques de moto mais surtout barbe et cheveux blancs, une grande partie de la population elle, restait indifférente à cet engouement.
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