LA TRIENNALE DU PALAIS DE TOKYO

((/public/the_Blind__Peter_Buggenhout_/.P1030078_m.jpg|blind||blind, mai 2012))Visite de l’exposition : « Intense Proximité » au Palais de Tokyo agrandi, dans le cadre de la nouvelle triennale d’art contemporain de Paris. Et s’il fallait une preuve ou une démonstration du pilotage erratique dont a fait preuve la politique artistique du Ministère de la culture, c’est là qu’on la trouverait.
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LA CÉRÉMONIE

((/public/cesar/.Cesar_m.jpg|Cesar.jpg||Cesar.jpg, fév. 2012)) Avec la cérémonie des César qui récompense le monde du cinéma on est sur un autre registre que lors des « victoires de la musique » ou des « Molières » pour le théâtre. Dans le premier cas il y a le côté « policé » des mœurs du monde du classique : grands interprètes et grands instrumentistes qui sont d’abord passés par de dures écoles et conservatoires et qui allient la performance et le talent à un travail de tous les instants. Leur présentation s’en ressent même si elle n’est pas exempte de fantaisie. Avec le monde de la variété et de la chanson, on aborde sur une planète plus folle, plus jeune aussi dans l’ensemble et plus décontractée. La plupart du temps, elle fleure bon sa banlieue, son métissage et son appétit d’exister. Avec les « Molières » on est sur un registre plus ronchon. Normal, c’est celui du monde subventionné. Personne n’y est satisfait de son sort et l’inévitable « intermittent » y vient faire la leçon au monde entier sur l’injustice que subit cette si noble profession. Au bout du compte on se lasse et les acteurs eux-mêmes s’entredéchirent à tel point qu’on ne sait jamais si la cérémonie aura lieu ou non. Avec le cinéma, on est ailleurs.
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