MON LION D’OR

[((/public/cesar/.moteur_d_avion_t.jpg|moteur_d_avion.jpg|R|moteur_d_avion.jpg, juin 2017))|/public/cesar/moteur_d_avion.jpg||moteur_d_avion.jpg][((/public/cesar/.code_d_Hammourabi_t.jpg|code_d_Hammourabi.jpg|L|code_d_Hammourabi.jpg, juin 2017))|/public/cesar/code_d_Hammourabi.jpg||code_d_Hammourabi.jpg]C’est peut-être un peu prétentieux de se mettre dans le rôle, mais si d’aventure j’avais à décerner le lion d’or de cette Biennale, mon choix serait vite fait car l’événement de cette Biennale pour moi est dans la découverte du magnifique et inattendu pavillon libanais exilé de l’autre côté du canal de l’Arsenal (on doit s’y rendre en bateau, ce qui fait qu’une infime partie des visiteurs le découvrent) où un artiste plasticien et musicien : Zad Moultaka propose avec « Soleil noir » une œuvre qui aurait mérité haut la main et très au-dessus du lot, le Lion d’or cette année.
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BIENNALE D’ART DE VENISE 2017: STIMULANT ARSENAL

[((/public/cesar/.muresan_t.jpg|muresan.jpg|R|muresan.jpg, juin 2017))|/public/cesar/muresan.jpg||muresan.jpg][((/public/.Shimabuku_t.jpg|Shimabuku.JPG|L|Shimabuku.JPG, juin 2017))|/public/Shimabuku.JPG||Shimabuku.JPG]L’Arsenal, souvent le meilleur y côtoie le pire, cette fois la surprise est plutôt bonne, la commissaire Christine Macel a opté pour une thématique qui s’articule en 9 séquences : Espace commun, Pavillon de la terre, Pavillon des traditions, Pavillon des Shamans Pavillon Dionysien, Pavillon des couleurs et Pavillon du temps et de l’infini. Projet ambitieux, en, partie réussi, notamment parce qu’on y rencontre de vraies œuvres et des itinéraires artistiques et non des œuvres de circonstance. On dira ce qu’on voudra, mais les meilleures éditions de la Biennale sont celles qui témoignent d’un parti-pris.
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BIENNALE D’ART DE VENISE 2017: TRISTES GIARDINI

[((/public/.mark_Bradford_t.jpg|mark_Bradford.jpg|L|mark_Bradford.jpg, juin 2017))|/public/mark_Bradford.jpg||mark_Bradford.jpg]Retour aux Giardini, avec toujours la même curiosité. Mais cette fois pas de bousculade, pas d’affolement (nous sommes après d’un mois de l’ouverture !) cependant il faut faire la queue aux guichets et on ne vous admet qu’avec billet et carte d’identité comme dans les avions (sécurité oblige). Premier tour de piste. Une impression de cycle qui s’achève, comme une panne d’inspiration, les pavillons sont tristes, ternes, uniformes, on a l’impression d’avoir vu cela cent fois. Une impression d’Eurovision de l’art où tout le monde parle anglais et où tout se ressemble. Ce n’est plus le dialogue des arts du monde, c’est l’art vu par la culture unidimensionnelle d’inspiration américaine.
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LE SYMBOLE MACRON

Qu’est-ce qu’un symbole ? Les grecs qui ont inventé le terme ont aussi défini la chose : deux moitiés d’une statue ou d’une poterie qui lorsqu’on les rapproche n’en deviennent qu’une seule. Ainsi les ambassadeurs qu’on envoyait à l’étranger pouvaient se faire reconnaître de leur hôte grâce à ce procédé. Alors de quoi ce jeune président que l’on vient d’élire est-il le symbole ? Vers quoi fait-il signe ? De quelle autre moitié est-il le complément ou pour le dire autrement, quel est le revers de sa médaille ?
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Pourquoi la culture est absente des programmes présidentiels ?

Chacun peut le constater, au-delà d’une liste de mesures à prendre dans leurs programmes, aucun candidat ne formule un projet culturel ambitieux pour la France comme tel. Rien d’étonnant à cela, l’économie, la stratégie, la défense, la question de l’immigration, le chômage, sont davantage sur le devant de la scène. Pas de projet culturel d’ensemble donc qui structure le discours des politiques et le soutienne. Aurions-nous affaire à une classe politique moins cultivée qu’avant ? Rien n’est moins sûr. S’agit-il alors de désintérêt ? Sans doute pas davantage. Quoi alors ?
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