IMPRESSIONS D’ITALIE AU PARVIS DE PAU

Devant la photo nous recevons une impression comme le photographe devant un sujet, mais qu’est-ce au juste qu’une impression. À première vue, l’impression désigne le résultat du tirage d’un cliché photographique qui s’imprime sur papier. Au second degré, c’est une image associée à un mot, une idée, une représentation mentale liée à la perception d’un objet auquel cette idée ou ce mot renvoient.[((/public/FILLE_VESPA.jpeg|FILLE_VESPA.jpeg|C|FILLE_VESPA.jpeg, sept. 2017))|/public/FILLE_VESPA.jpeg||FILLE_VESPA.jpeg]
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ALORS, CONTENTS D’ÊTRE RENTRÉS ?

Il faut aimer la rentrée (cette particularité française) parce qu’on revient chez soi si l’on est parti un peu longtemps avec le sentiment d’avoir échappé à quelque chose. Je ne sais si vous l’avez remarqué, mais en cette saison, on court le risque de mourir asphyxié par des incendies monstrueux, des tremblements de terre inédits, des tornades, des noyades superflues, on fait des chutes en montagne dont on serait préservé si l’on restait chez soi, bref on a tenté de redevenir un homme (ou une femme) des temps préhistoriques où la survie dans la nature était un problème quotidien à ses risques et périls et on est bien content d’en être revenu sain et sauf.
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MUSÉES DE BILBAO

Une de ces journées de Pays Basque où les lourds nuages noirs s’accrochent aux montagnes, où la pluie cingle en venant de l’océan, où les éclaircies au loin se signalent par des arc-en-ciel fugitifs, bref un temps hors saison qui met le moral en berne. Que faire ? Loin des plages, la visite des musées s’impose. Ce sera Bilbao, son Guggenheim comme une carapace de squale gris brillant à la lumière, son Hush Puppy, son bouquet de tulipes en aluminium déposées là par Jeff Koons et son araignée géante conçue par louise Bourgeois. Les signes de l’art « contemporain » sont bien là.
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TÉLÉ CARMEN

L’œuvre lyrique la plus célèbre du patrimoine français, la réussite de Bizet qu’un temps, Nietzsche fâché contre Wagner opposait au grand maître de Bayreuth comme un hymne à la vie qui s’opposait aux passions sombres de la germanité était au programme du festival d’Aix en Provence. Malheureusement, je ne pouvais pas être à ce rendez-vous de la ville chaude aux fontaines moussues et aux beaux immeubles de pierre blonde, aux placettes traversées le soir après le concert qui semblent tout droit sorties d’un film italien des années cinquante, pas davantage à l’Archevêché où les voix des chanteurs font taire celle des martinets qui rasent la nuit en grandes glissades silencieuses. Un bémol cependant, Carmen était donnée au Grand théâtre de Provence, salle moderne mais fermée au ciel et vouée aux projecteurs. Le Russe Tcherniakov assurait la mise en scène dont on disait déjà grand bien. Frustration.
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