DALI 2013

La récente visite faite à l’exposition Dali au Centre Pompidou m’a laissé une impression de malaise et d’ennui. Impression de tout connaître (ce qui est faux) de déjà vu (ce qui est vrai) passage de l’iconique dans le réel, la machinerie ou la machination Dali a à ce point imprégné la société de communication que son bric à brac pictural s’est répandu à l’état gazeux et qu’on en respire des effluves sans même s’en rendre compte.
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L’ARDOISE MAGIQUE

C’est S.Freud, qui parlant de la mémoire employa le modèle de l’ardoise magique(Wunderblock), cette tablette rudimentaire précurseur de nos modernes tablettes électroniques qui permet d’écrire et d’effacer à volonté, tout en gardant imprimé, sur le carbone à l’époque, dans une mémoire aujourd’hui, la trace des mots et des phrases qui tels des palimpsestes peuvent à nouveau revenir migrer vers la surface. Et je pensais à cela en observant les annonces et les dénis, les repentirs comme il en existe en peinture par lesquels un gouvernement un peu trop pressé revoit chaque jour sa copie par la force des choses.
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LE LOUVRE AU PAYS DES TERRILS

On raconte qu’aux premiers temps des Maisons de la culture, André Malraux alors ministre avait décidé que les chefs-d’œuvre du Louvre devaient être rendus au peuple et donc, pour certains d’entre eux, exposés dans les toutes nouvelles Maisons de la culture qui étaient, je crois, Bourges ou Amiens. Il se heurta alors à la résistance des conservateurs qui firent tout pour s’y opposer, mais il imposa sa volonté et dans l’une de ces maisons, il y eut une exposition des chefs-d’oeuvre du Louvre. Le Louvre y dépêcha un ou deux de ses conservateurs qui couchèrent sur place et gardèrent eux-mêmes leurs chefs-d’œuvre pendant toute la durée de l’exposition. La leçon porta et l’initiative n’eût plus de suite.
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