LA CULTURE EST DANS LE SAC

Qu’y a-t-il de commun à première vue entre un sac Leclerc à 1€ qui sert à faire ses courses et un sac Vuitton à 3000€ qui sert au même usage, à la différence près qu’on trouvera dans l’un, des Yogourts, des conserves ou de la salade et dans l’autre, plutôt des parfums, des clés, un smartphone ou un nécessaire à maquillage. Oui, quoi de commun ?
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QUELLE HISTOIRE !

L’aurez-vous remarqué ? Au fond nous n’aimons rien tant que l’on nous raconte des histoires. Et ce depuis l’enfance. Que ce soit des histoires politiques ou des histoires à dormir debout, qu’importe. Nous sommes bon public. Je me demandais l’autre jour pourquoi l’excitation s’empare du peuple à intervalles réguliers à l’occasion des élections politiques. Il me semble que la réponse en est que ce sont ceux qui racontent le mieux les histoires (et même parfois l’Histoire) qui nous donnent à croire à quelque chose, un conte que nous attendons depuis tout petits lorsque nos parents cherchaient à nous endormir: Comment être heureux dans un monde parfait.
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COUR DE RÉCRÉATION

C’est un peu irrévérencieux pour un Président et des élus dont il s’agit dans le cas précis, mais l’atmosphère de cour de récréation qui règne ces jours-ci dans le microcosme politique autorise la comparaison. Des garnements aux prises avec leur égo, leur fort caractère et leurs disputes récurrentes, sur fond d’antagonisme politique, ça donne ceci : « et que je vais fouiller dans tes comptes de campagne, et que je vais te faire « ta fête » et que nous allons rejouer la grève des cours, et que je te cite Victor Hugo pour montrer que moi aussi j’ai des lettres » !
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UN BESOIN DE FERVEUR

Tous ceux qui ont assisté, de loin pour la plupart, à la cérémonie des obsèques de Johnny Halliday, n’ont pu qu’être frappés par cet élan soudain de ferveur collective pour un chanteur, qui certes avait ses fans et s’était peu à peu inscrit dans l’imaginaire des français mais qui était loin d’en fédérer les valeurs et les croyances. Car s’il est indéniable qu’une bonne partie de la population, celle du « Baby Boom » essentiellement, se retrouvait dans « l’idole des Jeunes » des années soixante, et si c’était elle qu’on trouvait en nombre dans les concerts de Johnny Halliday : Jeans, cuir, éventuellement chaînes, bracelets et casques de moto mais surtout barbe et cheveux blancs, une grande partie de la population elle, restait indifférente à cet engouement.
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