LA QUERELLE DES CRÈCHES

La France disait le polémiste Rochefort éditorialiste et directeur du journal « la Lanterne » est un pays qui compte 36 millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. Nous sommes aujourd’hui presque le double et nous avons toujours autant d’aptitude à être mécontents. Tout nous sert de sujet de querelle, chacun, au nom de ses convictions de ses lubies ou de ses aigreurs garde par devers soi un prétexte à s’insurger contre ce qui contrevient à ses intérêts ou à ses opinions et ce avec d’autant plus de force qu’il y trouve quelque motif juridique où fonder sa colère.
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NI FLEURS, NI COURONNES.

C’est la mention, au bas d’un faire-part de décès que j’ai reçu ces jours derniers. Je suis comme tout le monde, ce genre de « faire-part » au printemps, comme disait Jacques Brel, m’attriste. C’est vrai que « c’est dur de mourir au printemps » quand la vie renaît partout, dans les arbres, les plantes, les fleurs et qu’on a envie d’ouvrir ses poumons et de respirer le grand air.
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DES LOIS ET DES MŒURS

Et soudain, la question de la prostitution – qui concerne en France paraît-il environ 20 000 personnes- est devenue l’urgence du moment. Il est vrai que le talent et la force de conviction d’une jolie ministre habile à manier la langue de bois y est sans doute pour quelque chose. Cependant on peut s’interroger sur cette urgence à faire des lois sociétales, comme si insidieusement une morale d’État était en train de s’instiller dans le mode de vie des Français. Et une fois de plus, c’est un sujet qui divise. On se demande d’ailleurs quels sont les sujets qui dans notre pays ne divisent pas !
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QUI AU PANTHÉON ? DESCARTES !

Et voilà une question rituelle qui traverse l’esprit de chaque président de la République et de ses conseillers. Qui va-t-on mettre au Panthéon ? Car il faut bien rappeler que le Panthéon fut au lendemain de la Révolution, la nécropole où la République vint inhumer ses grands hommes, comme la Royauté l’avait fait auparavant pour la basilique de Saint Denis. La Révolution, du reste eut pour conséquence la vandalisation et l’abandon de la nécropole royale.
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