LÀ OÙ EST LE DANGER…

Encore ! Le premier mouvement est de sidération. Voilà qu’à nouveau les mêmes images, plus terribles encore par le nombre que les dernières fois, viennent nous secouer et nous tirer de la fausse sérénité où nous nous croyons retournés. Ce n’est donc pas fini ! Nous nous trouvons à nouveau dans cet état que connaissent les pays du Moyen-Orient qui ont perdu tout sentiment de sécurité et s’attendent à chaque moment au pire.
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MUSEE DE L’HOMME

Passé un peu inaperçu dans le flot des informations émotives qui nous secouent tous les jours, l’ouverture du nouveau Musée de l’Homme à Paris mérite cependant un commentaire. Fermé pendant 6 ans après le déménagement de ses collections ethnologiques transférées au Musée du Quai Branly avec celles du musée des Arts Africains et Océaniens et après avoir connu la révolte des personnels scientifiques qui s’opposaient à sa redéfinition, voici que s’ouvre ce tout nouveau musée dans l’aile Passy du Trocadero. Une visite s’imposait, et si, d’entrée, le caractère « moderne » de l’ensemble change le regard qu’on avait sur ce lieu sombre et poussiéreux d’antan, l’impression qu’on en reçoit est double. D’une part, on se réjouit de la lisibilité de l’espace et des collections. La nouvelle muséographie a fait des progrès gigantesque sur la présentation des choses : tout est plus clair, plus séduisant, plus pédagogique, mais c’est peut-être là que le bât blesse.
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APRÈS CHARLIE

Difficile ou trop facile d’écrire sous le coup de l’émotion. La pente naturelle en est l’indignation, la révolte contre le crime et la bêtise, la violence et cette façon de croire supprimer les problèmes en anéantissant ceux qui semblent en être la cause. À y regarder de près, on s’apercevra là comme en d’autres circonstances que nous avons affaire à des esprits faibles, facilement endoctrinés par des idées simples et encouragés à la violence d’autant plus facilement que leur parcours les a conduits à tuer déjà ou à avoir vu tuer dans ces guerres endémiques qui ensanglantent le Moyen-Orient. On verra aussi probablement que le motif est davantage un prétexte qu’une cause.
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APRÈS CHARLIE

Difficile ou trop facile d’écrire sous le coup de l’émotion. La pente naturelle en est l’indignation, la révolte contre le crime et la bêtise, la violence et cette façon de croire supprimer les problèmes en anéantissant ceux qui semblent en être la cause. À y regarder de près, on s’apercevra là comme en d’autres circonstances que nous avons affaire à des esprits faibles, facilement endoctrinés par des idées simples et encouragés à la violence d’autant plus facilement que leur parcours les a conduits à tuer déjà ou à avoir vu tuer dans ces guerres endémiques qui ensanglantent le Moyen-Orient. On verra aussi probablement que le motif est davantage un prétexte qu’une cause.
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L’ÉCOLE COMME PRIORITÉ DÉMOCRATIQUE.

Regardant distraitement, l’autre soir, l’émission de « la Grande Librairie » à la télévision où dissertaient deux académiciens loquaces, une écrivaine muette et hagarde, et une critique littéraire à ce qu’il m’en a semblé, commenter les choix des livres préférés des français, j’eus la surprise de constater que leurs choix, si l’on excepte les effets de mode et de moment comme dans le cas « d’Harry Potter » ou du « Seigneur des anneaux », se portaient immanquablement sur des auteurs « du programme ». Je veux dire par là, des auteurs qu’on étudie en classe : Camus, Sartre, Proust, Céline, Flaubert, Dostoïevski, etc
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