Souvent les fils sont à la recherche de père (de mère aussi s’entend) mais pour le cas qui nous intéresse, nous prendrons la chose sous son angle métaphorique en observant l’actualité immédiate.
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LE SYMBOLE MACRON
Qu’est-ce qu’un symbole ? Les grecs qui ont inventé le terme ont aussi défini la chose : deux moitiés d’une statue ou d’une poterie qui lorsqu’on les rapproche n’en deviennent qu’une seule. Ainsi les ambassadeurs qu’on envoyait à l’étranger pouvaient se faire reconnaître de leur hôte grâce à ce procédé. Alors de quoi ce jeune président que l’on vient d’élire est-il le symbole ? Vers quoi fait-il signe ? De quelle autre moitié est-il le complément ou pour le dire autrement, quel est le revers de sa médaille ?
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LE POUVOIR DE L’ISOLOIR
Deux grands moments président désormais au rituel d’une élection, de surcroît présidentielle, celui du face-à-face de l’individu avec l’industrie de la communication de masse et celui de sa libre délibération face à lui-même. Autant dire qu’ils ne sont pas égaux devant le temps d’attention ou de présence qu’on leur accorde.
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Pourquoi la culture est absente des programmes présidentiels ?
Chacun peut le constater, au-delà d’une liste de mesures à prendre dans leurs programmes, aucun candidat ne formule un projet culturel ambitieux pour la France comme tel. Rien d’étonnant à cela, l’économie, la stratégie, la défense, la question de l’immigration, le chômage, sont davantage sur le devant de la scène. Pas de projet culturel d’ensemble donc qui structure le discours des politiques et le soutienne. Aurions-nous affaire à une classe politique moins cultivée qu’avant ? Rien n’est moins sûr. S’agit-il alors de désintérêt ? Sans doute pas davantage. Quoi alors ?
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PARLONS DU PRINTEMPS
Face à une campagne électorale qui chaque jour s’envase un peu plus et nous accable de révélations subalternes, levons un peu la tête vers la vraie campagne, juste assez pour voir les pâquerettes, les jonquilles, les camélias, les tulipiers de Virginie qui appellent tous le printemps. Hier encore, lorsque l’école obligeait l’écolier à apprendre des récitations par cœur, on découvrait Théophile Gautier : « tandis qu’à leurs œuvres perverses, les hommes courent haletants, Mars qui rit malgré les averses, prépare en secret le printemps ». C’est dans « Émaux et Camées, je crois », c’était il y a un siècle, on croirait que ça date d’hier.
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